Il était une fois, deux pays qui se détestaient… Ces deux nations se livraient une guerre sans merci au moindre prétexte. Pour mettre fin à ces conflits incessants, Dieu lui-même leur imposa une alliance… À travers les liens du mariage, chacun accueillerait en son sein un tribut de l’État ennemi : la plus belle femme du pays A en échange de l’homme le plus intelligent du pays B. Malheureusement, aucun des deux souverains ne compte honorer ce marché. Mais la rencontre fortuite de Sarah, princesse du pays A, et Naranbayar, fils d’un érudit du pays B, pourrait bien tout changer...

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Avis
Une lecture sympathique avec le one-shot Les Noces de l’Or et de l’Eau qui a bénéficié de deux éditions : une simple et une collector en grand format. Pour ma part, j’ai acheté la version simple qui me convient parfaitement. En effet, je ne suis pas fan du graphisme de la mangaka Nao Iwamoto (que je connaissais déjà par Spiritual Princess) et ce n’est évidemment pas le même prix.

Le récit est simple et bienveillant. L’histoire se déroule dans un univers d’inspiration orientale dans le Pays A et le Pays B. Il aurait pu avoir un effort de fait dans la nomination des pays… par exemple "pays de l’or" et "pays de l’eau" comme dans le titre du manga… Les deux pays se querellent depuis des années. Dieu décide de mettre en place une alliance forcée par un mariage pour ramener la paix. La plus belle femme du pays A doit épouser l’homme le plus intelligent du pays B. Evidemment cela ne plait pas aux dirigeants des pays. Ils ne respectent pas la volonté de Dieu mais le destin s’en mêle. Une réconciliation est-elle possible pour le bien du peuple ? D’autant plus que seul le pays B peut apporter une solution au pays A voué à disparaitre car il ne dispose plus d’assez d’eau…

La thématique politique est bien présente avec une critique des dirigeants égoïstes, qui ne s’occupent que de leur propre personne et ne se souciant pas du quotidien du peuple. La diplomatie va peu à peu offrir une solution au conflit. L’action bénéfique de chaque peuple peut favoriser le vivre ensemble pour améliorer la vie quotidienne.

Naranbayar, du pays B, est très intelligent, honnête et ouvert d’esprit. C’est amusant de le voir s’émerveiller de tout ce qu’il y a au sein du pays A car dans son propre pays c’est la misère. Il est attachant et attentif, c’est grâce à lui qu’il y aura du changement. Sarah, l’héroïne a des formes, ce qui est bien car c’est rarement le cas dans les mangas. Elle est très gentille mais s’efface rapidement, elle ne sait pas s’imposer face à sa famille, elle manque de confiance en elle. La présence de Naranbayar la fera peu à peu évoluer. Ils se soutiennent pour le bien de leur pays respectif. D’autres personnages secondaires joueront des rôles important dans l’histoire, la nounou, Moonlight et deux adorables animaux.

Les graphismes sont particuliers, nous reconnaissons le style de la mangaka. On aime ou on n’aime pas surtout par rapport aux visages. C’est assez simpliste. Néanmoins un soin est apporté dans les décors, la culture et l’architecture des deux pays opposés son bien présentés. Certaines planches sont jolies.

L’édition simple est de qualité avec quelques pages en couleurs au début. Le tome est épais avec 290 pages.

L’humour est bien présent notamment avec le visage de Naranbayar mais parfois ses traits sont idiots. La représentation de Dieu dès la première page m’a étonnée, enfin surtout le sceptre qu’il tient à la main... il m’a fait pensé à celui de Sakura.

Ce one-shot se laisse lire, nous passons un bon petit moment de détente.

Graphisme : 3.5/5
Scénario : 3.5/5